Porcs : un commerce européen fluide
Porcs : La fermeté se poursuit sur le marché européen du porc charcutier, même si la hausse des prix semble marquer une pause. La semaine dernière, la météo ensoleillée sur une bonne partie de l’Europe a permis de dynamiser la consommation et maintenir voire animer la demande des abattoirs. Toutefois, la revalorisation n’était pas forcément d’actualité, ce qui a incité les outils à contenir leurs prix d’achat. Ils devaient néanmoins faire face à une offre limitée, en particulier dans le sud de l’Union. Un contexte qui s’est traduit par des références tarifaires qui ont oscillé entre maintien (Allemagne, Belgique, Danemark) et hausse (Espagne, Italie).
Outre-Atlantique, les semaines se suivent et se ressemblent. Aux Etats-Unis, les cours sont repartis à la hausse la semaine dernière et tout laisse à penser qu’ils vont encore grimper cet été. Selon le Marché du porc breton, les abattages ont reculé de 4,23 % en cumul depuis janvier et les effets du virus de la diarrhée épidémique porcin vont s’intensifier ces prochains mois. Or, les stocks se vident —en partie sous l’effet d’exportations très toniques depuis janvier—, ce qui laisse augurer une offre limitée à court et moyen terme.
Porcelets : La fermeté des cours des porcs charcutiers reste de nature à soutenir la demande sur le marché européen du porcelet. En parallèle, l’offre apparaît peu évolutive, d’où des tarifs sensiblement reconduits, excepté en Espagne.