Porcs : offres faibles et prix en hausse en Europe
Porcs : Comme le souligne le Marché du porc breton, c’est la faiblesse de l’offre communautaire qui soutient les cours en Europe. La semaine dernière, que ce soit dans le nord de l’Union (+3 centimes en Allemagne, +2 centimes en Belgique, +2 à +3 centimes aux Pays-Bas, +2,8 centimes au Danemark) ou dans le Sud (+2 centimes en Espagne, +1,9 centime à Modène en Italie), l’heure était à des disponibilités en élevage insuffisantes pour couvrir les besoins d’abattage. Pourtant, en aval, si la consommation communautaire est jugée régulière et correcte pour la période, elle n’est pas euphorique, ne permettant pas aux industriels de revaloriser aisément leurs prix de vente. Un contexte qui les incite à la prudence. A l’export, rien d’exceptionnel non plus. Cependant, un regain d’activité n’est pas à exclure cet été, les offres nord-américaines apparaissant de moins en moins attractives et, surtout, de plus ou plus limitées.
Porcelets : Rien ne change pour le porcelet européen. L’offre est stable à haussière, la demande régulière et les prix stables à baissiers selon l’état membre considéré.