Porcs : l’Europe entre maintien et repli
Porcs : La stabilisation des cours allemands mercredi a permis à la plupart des bassins de production européen (Belgique, Pays-Bas, France) de jouer la carte du maintien. En revanche, entre les effets du férié du 8 décembre et une production toujours soutenue, les cours espagnols ont reculé d’un centime.
Au Nord, l’équilibre de marché semble néanmoins précaire ; si l’offre tend à s’amoindrir, elle reste abondante pour une demande peu évolutive et des velléités de baisse de la part de certains abattoirs, notamment outre-Rhin. Ainsi chacun est-il dans l’attente de la position allemande de mercredi, d’autant plus que le cours fixé ce jour-là sera le dernier de l’année et fera référence jusqu’en janvier.
De son côté, le Danemark a revu son prix d’acompte pour la semaine à venir en baisse de près de 5,3 centimes. Une orientation sans doute à relier à un commerce peu tonique pour une offre suffisante. Le cheptel danois se développe. Selon l’Institut du porc, les enquêtes d’octobre ont fait état d’une hausse de 4,5 % par rapport au même mois de 2013, dont +1 % pour le cheptel reproducteur. Le cheptel de truies saillies est toutefois assez stable, “ ce qui augure d’une hausse modérée de la production intérieure dans la seconde moitié de 2015 ”.
Porcelets : Offres plus mesurées, demande présente bien que prudente... Les fondamentaux du marché européen des porcelets apparaissent peu évolutifs d’une semaine à l’autre, laissant les cours stables à haussiers. A noter cependant le repli des tarifs au Royaume-Uni il y a deux semaines et le recul du prix d’acompte danois pour la semaine à venir.