Porcelet : ambiance morose, surtout en laitons
Porcelets : Le marché français ne connaît pas d’embellie. Les disponibilités restent larges et les cours stables à baissiers, malgré les bas niveaux déjà atteints. S’il n’y a plus de retards d’enlèvement chez les engraisseurs, les fortes chaleurs freinent la croissance des porcs, ce qui tend à retarder les sorties. En 25 kg, le marché est moins encombré mais manque d’allant. En laitons, une partie de la filière note des excédents difficiles à placer.
Découpe : Fin de mois, températures très élevées qui limitent la consommation de viande dans son ensemble, nouveau week-end synonyme de consommateurs sur les routes plutôt que dans les magasins… Autant de paramètres qui n’incitent ni les détaillants ni les restaurateurs — en particulier ceux des grandes agglomérations qui n’auraient pas encore fermé leurs portes — à se porter plus franchement aux achats. Ainsi les industriels de la viande continuent-ils d’ajuster leur activité de découpe à cette demande correcte, sans plus, voire terne selon l’opérateur et le morceau considérés. Les cours se maintiennent la plupart du temps sans conviction.