Porc : recrudescence des tensions à Plérin
Porcs : Fortes tensions ce jeudi au Marché du porc breton qui n’a pas pu tenir séance hier, par manque d’acheteurs. Aucun grand changement de tendance n’est à signaler, au grand dam des éleveurs comme d’une partie des abattoirs dont la situation financière reste critique. D’une part, le marché de la viande est morose. D’autre part, l’offre en élevage (bien que plus modérée dans l’Hexagone que l’an dernier) demeure supérieure aux besoins du moment. L’activité d’abattage Uniporc est estimée autour de 360 000 porcs, ce qui est plutôt correct pour la période mais insuffisant pour absorber les retards d’enlèvements.
Porcelets : Aucune amélioration en vue pour les naisseurs et engraisseurs français. Au contraire, le regain de tension au Marché du porc breton, la baisse des prix des porcs charcutiers et des retards d’enlèvement qui ne cessent de s’accentuer sont autant de paramètres laissant craindre une nouvelle dégradation du commerce comme des tarifs.
Découpe : Peu de changements en vue. La consommation des ménages comme la demande de la restauration, bien qu’espérée plus tonique, pourrait rester modérée, limitant la reprise du commerce des ventes de porc frais. A l’export comme à destination des salaisonniers, l’écart de compétitivité avec les autres viandes communautaires demeure peu propice à l’origine France.