Porc : prix fermes en France, incertitudes en Allemagne
Porc : Le déséquilibre du marché français se confirme, tirant les prix vers le haut. Le prix de base 56 TMP a repris 1 centime hier à Plérin, dans un contexte d’activité régulière, juge-t-on à Plérin, pour une offre peu évolutive et toujours modérée. La fluidité commerciale devrait rester de mise ces prochains jours, aucun retour de l’offre ne se dessinant à l’horizon. Toutefois, la demande pourrait être un peu plus prudente, avec l’arrivée de la seconde partie du mois, une revalorisation délicate de certaines pièces et la stabilité des références nord européennes.
À noter que des incertitudes planent en Allemagne, avec la suspension pour une partie des outils de Tönnies de l’autorisation d’exporter vers la Chine.
Découpe : Les ventes pourraient être diversement orientées dans les jours à venir, selon la région considérée surtout. Le calme pourrait s’installer dans la zone B où les congés commencent et se prolonger dans la zone C avec toutefois quelques réassorts suite au chassé-croisé de vacanciers. Ailleurs, les ventes pourraient être régulières.
Un contexte qui ne devrait pas permettre à l’abattage découpe de revaloriser ses prix de vente, excepté en poitrine, toujours bien demandée en France comme sur la scène internationale. Les prix battent d’ailleurs des records depuis plus d’un semestre. Entre 2,34€/kg pour la n°1 et 3,02 €/kg pour l’extra cette semaine à Rungis, les cours dépassent respectivement de 26,5 % et 10,6 % leurs bas niveaux de février 2016 et s’installent à des sommets jamais vus en février ces quinze dernières années.
Porcelet : La semaine à venir ne devrait pas présenter de net changement de tendance. Offre mesurée, demande régulière et cours aisément reconduits voire fermes selon la région et la catégorie considérées.