Porc : l’offre limite la hausse du cours
Porcs : La remontée du prix du porc sur Plérin continue à être freinée par plusieurs facteurs : une offre en porcs vifs toujours élevée en France mais aussi en Europe (notamment en Espagne) et vraisemblablement par des craintes concernant l’après-promotions. Le cours s’est ainsi renchéri hier de 0,4 ct. Pourtant l’activité dans la zone Uniporc Ouest serait supérieure de 380 000 porcs abattus, un niveau plus élevé qu’en 2015. Quant au poids moyen carcasse, il baisserait de 200 g, atteignant environ 95 kg. Selon le MPB, il mériterait de baisser encore d’un kg pour qu’il soit alors possible de parler de fluidité retrouvée chez une grande partie des éleveurs.
Porcelets : Les abattages de porcelets se sont accentués en décembre 2015, par rapport au niveau d’un an auparavant, selon Agreste. Ils ont augmenté de 3,3 % en têtes et 2,5 % en volume. Sur douze mois, la progression a été de 6,2 % en têtes mais seulement de 1,2 % en poids, indiquant que plus de porcelets moins lourds ont été tués en 2015.
Découpe : Sur les 2 344 t de porc demandées par la France pour le stockage privé européen, clôturé, 40,3 % sont des pièces désossées (jambons/ épaules/ parties avant/ longes), la catégorie dont le montant de l’aide pour 90, 120 et 150 jours est le plus élevé. Viennent ensuite la longe à 22 %, le lard à 11,5 %, le jambon à 7,3 %, la poitrine à 6,8 %, la poitrine sans couenne ni côtes à 6,8 % et l’épaule à 5,3 %.