Porc : le Canada a su se placer au Mexique et au Japon
Découpe : Le Canada a exporté un peu moins de 1,262 million de tonnes de viande et produits de porc en 2018, soit 2 % de moins en un an, selon le Centre de développement du porc du Québec (CDPQ). Bien que toujours le premier débouché, les États-Unis ont diminué leurs achats de 9 % à 347 000 t. En cause, de moindres besoins suite aux méventes vers la Chine et le Mexique du fait des taxes imposées par ces deux pays. Le Canada n’a pas échappé à la morosité des la demande chinoise, comme le soulignent des envois vers l’ensemble Chine-Hong Kong sous la barre des 290 000 t (-7 % en un an). Japon (+5 %) et Mexique (+24 %) compensent un peu les pertes. Pour le CDPQ, le Japon est devenu le marché le plus lucratif, devançant les États-Unis pour la première fois depuis 2009. Le bond vers le Mexique est, quant à lui, à relier à la moindre présence des viandes américaines.
Porc : Aux 5 centimes de jeudi a suivi une hausse de 0,4 centime du prix de base 56 TMP lundi au Marché du porc breton. La fluidité s’affirme jour après jour, comme tend à l’illustrer un poids moyen des carcasses qui repasse sous la barre des 96 kg.
Porcelet : Les cours des porcelets français prennent de la hauteur. La production évolue peu voire s’amoindrit, tandis que la demande reprend avec le regain de fluidité des enlèvements de porcs et les perspectives de meilleure tenue des cours en aval.