Porc : la Rabobank mise sur un rebond des achats chinois
Découpe : Selon les estimations de la Rabobank, la production mondiale devrait progresser, notamment au premier trimestre 2018, sous l’impulsion des États-Unis, du Canada et du Brésil. En Europe, après une courte période de rentabilité, les producteurs ont réinvesti dans la croissance, laissant là aussi entrevoir un regain de disponibilités et des prix sous pression. Pression qui pourrait être bénéfique, puisque en mesure de stimuler la demande intérieure comme l’export. Côté demande, si la Chine a récemment ralenti la voilure, elle pourrait présenter des besoins un peu plus soutenus au fil des mois, sans pour autant atténuer la concurrence entre ses principaux fournisseurs internationaux (Union européenne, États-Unis et Canada). Le Brésil pourrait aussi se montrer plus agressif sur ce marché, compte tenu de la récente fermeture du débouché russe.
Porc : Le prix de base 56 TMP a repris 0,8 centime. La fermeté s’est confirmée lundi à Plérin, dans un contexte de marché qui retrouve sa fluidité. Selon le marché du porc breton, l’activité de la semaine passée est stable mais l’offre tend à s’amoindrir comme le souligne l’effritement du poids moyen des carcasses (-80 g). L’amplitude des enchères reste néanmoins importante, ce qui tend à souligner la persistance des différents comportements d’achat des outils.
Porcelet : Aucun changement pour commencer la semaine ; offres mesurées et demande prudente laissent les cours stables à légèrement haussiers selon le lot et la région considérés. Une tendance qui semble en mesure de se confirmer à court terme, jusqu’à ce que la fluidité ait fait son retour sur le marché du porc. À noter que les prix indexés publiés par l’Institut du porc sont pour leur part restés stables la semaine dernière.