Porc : la baisse s’accélère au Nord, le Sud résiste

Porc : L’Allemagne a diminué sa cotation de 8 centimes mercredi, entraînant dans son sillage la Belgique et les Pays-Bas. Le Danemark continue d’ajuster son prix d’acompte à la baisse. Aux mêmes causes, les mêmes effets : le ralentissement saisonnier de l’activité sur le marché communautaire comme au grand export limite les besoins d’abattage et permet à l’aval de reprendre la main sur les tarifs. Sans oublier que ce lundi 26 décembre est férié dans certains pays, comme en Allemagne, ce qui perturbe les enlèvements et devrait faciliter l’approvisionnement des outils à court terme. Au Sud, l’absence de jour chômé limite la pression. L’Espagne, toujours soucieuse de son attractivité à l’export — compte tenu de l’abondance de son offre — a néanmoins revu son cours moyen en baisse de 0,3 centime.
Les cours devraient rester sous pression ces prochains jours, en particulier dans le Nord, le temps à l’amont de résorber ses retards d’enlèvement et dans l’attente d’un retour à la normale du commerce de la viande, une fois le nouvel an passé. De nouvelles concessions ne sont pas à exclure, ce qui pourrait peser sur l’ensemble des prix européens.
Porcelet : Deux tendances sur le marché européen ; si les disponibilités demeurent mesurées, les prix du porc montrent des signes de faiblesse et apparaissent incertains à moyen terme. Les pays exportateurs (Pays-Bas, Danemark) jouent la carte de la prudence avec des cours stables à baissiers. La fermeté reste de mise dans les autres états membres (Allemagne, Belgique, Espagne).