Porc : incertitude dans le nord de l’UE, fermeté au Sud
Porc : Le marché européen oscille entre maintien et fermeté. Sans grande surprise, la reconduction allemande s’est traduite par un statu quo des états membres voisins (Belgique, Pays-Bas) et ce d’autant plus que les déboires de Tönnies ont incité à un regain de prudence des éleveurs comme de l’abattage découpe. En Espagne, à l’inverse, l’activité export reste tonique et compense une demande intérieure en demi-teinte. Conséquence, si l’offre est abondante, elle répond difficilement à tous les besoins et les cours se raffermissent. L’aval n’en surveille pas moins l’orientation des cours et l’évolution de la situation en Allemagne, l’une comme l’autre pouvant être à la fois propices ou défavorables aux produits de la péninsule Ibérique.
À noter également la poursuite de la hausse des cours aux États-Unis ce qui est de bon augure pour les exportateurs européens. Une tendance qui pourrait se prolonger. Selon le Marché du porc breton, le stock de viande est au plus bas, en repli de 10 % fin 2016 par rapport à 2015. De quoi soutenir les prix des pièces et l’activité des abattoirs.
Porcelet : De la hausse et encore de la hausse… Les cours européens de porcelets ne semblent plus vouloir mettre fin à leur envolée malgré les sommets atteints qui pourraient limiter les gains lorsqu’ils seront vendus en porcs charcutiers. Pour le Marché du porc breton, « les prix vont devoir être élevés pour assurer une rentabilité, ce qui fait reculer certains acheteurs, mais la progression constante des prix des porcelets les pousse tout de même à acheter avant de possibles nouvelles hausses ».