Porc en Europe : un vent de fermeté à confirmer
Porc : Malgré un marché porcin européen toujours largement approvisionné, les cours ont repris de l’altitude la semaine dernière. L’Allemagne a ouvert le bal mercredi en augmentant de 3 centimes sa cotation, entraînant dans son sillage ses plus proches voisins. L’Espagne, en a profité pour renforcer son attractivité face à ses homologues européens, en augmentant de seulement 1 centime son cours moyen.
Ce vent de fermeté ne demande qu’à être confirmé. L’incertitude demeure toutefois. Selon le Marché du porc breton, certains observateurs allemands se demandent si la hausse n’intervient pas un peu tôt. Si les disponibilités en élevage se tassent, elles demeurent larges, tandis qu’il est difficile d’affirmer que la petite embellie de la demande d’abattage va s’affirmer. En cause, un marché de la viande toujours en demi-teinte, sur le marché national comme à l’export. Même constat dans les états membres voisins ainsi que dans la péninsule Ibérique, relaie-t-on à Plérin, où une partie des volumes produits continue d’être dirigée vers la congélation.
Porcelet : Le marché européen oscille toujours entre maintien (Espagne, Allemagne, Danemark) et fermeté (Belgique, Pays-Bas). En cause, des offres mesurées pour une demande toujours prudente mais qui tend à être rassurée par le retour progressif à la fluidité des enlèvements de porcs.
Selon Bruxelles, le prix moyen du porc en Europe atteignait 44,40 €/tête fin janvier, en hausse de 1,2 % en un mois mais en repli de 14,9 % sur un an.