Porc : des importations chinoises stables… a priori
Découpe : Le département américain de l’agriculture estime que les besoins de la Chine à l’importation pourraient se stabiliser en 2018, indique Abcis. Ces perspectives sont à prendre avec précaution, le niveau de l’offre et des besoins nationaux restant incertain. La consommation semble vouloir se stabiliser à ses niveaux de 2016, estime Abcis, quand les prix élevés avaient freiné la demande. Toutefois, une reprise n’est pas à exclure, le recul des prix (-12 % en moyenne de janvier à septembre) pouvant autoriser un regain d’intérêt des consommateurs.
De son côté, la production chinoise reste difficile à appréhender. Un rebond n’est pas à exclure, entre une décapitalisation moins rapide et un rebond de la productivité, en particulier dans les élevages les plus récents. Reste que l’avenir des petits élevages — qui représentent encore 20 % de la production — est incertain, en raison surtout de leur sensibilité au prix du marché, eux-mêmes dépendant du niveau de la demande et de la pression des importations.
Porcelet : Peu à peu, le marché français montre des signes de détente. Le déséquilibre entre l’offre et la demande s’atténue en 25 kg, les retards d’enlèvement qui persistent chez les engraisseurs continuant de peser quelque peu sur les cours des porcelets. En laitons, la fluidité des échanges s’affirme, autorisant un maintien plus aisé des tarifs.