Porc : croissance plus modérée du cheptel américain

Porc : Les États-Unis profitent eux aussi de la nette embellie de la demande mondiale, bien que les tensions entre Pékin et Washington persistent. Sans changement d’ambiance à l’international, les cours du porc aux États-Unis devraient continuer de progresser significativement, encouragés par un cheptel qui, bien que toujours en croissance, semble présenter des signes de faiblesse. Selon le département américain de l’agriculture, au 1er mars, un peu moins de 74,3 millions de porcins étaient recensés aux États-Unis, soit 2 % de plus qu’un an plus tôt mais 0,4 % de moins (-300 000 têtes) que début décembre. À noter aussi un cheptel reproducteur à près de 6,35 millions de têtes, soit +2,2 % en un an mais +0,3 % en trois mois.
Découpe : L’Ukraine pourrait accroître ses importations de viande de porc de l’ordre de 15 % à près de 45 000 tonnes équivalent carcasse (téc), estime l’USDA. L’an dernier, et pour la première fois depuis 2013, l’Ukraine a importé d’importantes quantités de viande de porc ; 38 549 téc contre 8 401 téc en 2017 et 4 221 téc en 2017. Pour l’USDA, les prix élevés des marchandises nationales ont et devraient encore encourager les importations, surtout en provenance d’Europe (Allemagne, Pologne, Danemark et Pays-Bas surtout). Les achats concernent les découpes bon marché et les coproduits. Toutefois, un tiers du marché est constitué de carcasses, demi-carcasses et d’épaule.