Porc : chute des cours européens
Porcs : La fin septembre a été synonyme de chute des cours européens dans leur ensemble, ce qui a d’ailleurs entraîné la France à revoir sa position et renouer plus franchement avec la baisse malgré les difficultés économiques persistantes de l’amont. L’Allemagne, moteur de l’Union européenne, a ouvert les hostilités en soufflant le froid sur l’ensemble des tarifs communautaires. En abaissant de 6 centimes sa cotation AutoFom, nos voisins outre-Rhin ont entraîné la Belgique (-5 centimes) et les Pays-Bas (entre -3 et -4 centimes) dans leur sillage, mais également l’Espagne, qui outre un ajustement saisonnier de ses tarifs ne souhaite pas voir son écart de compétitivité avec l’Allemagne s’aggraver, indique-t-on à Plérin. Cette forte baisse des références européennes est à relier, selon le Marché du porc breton, à une progression de l’offre à l’abattage dans un contexte de marché de la viande régulier, sans plus.
Porcelets : Ce ne sont pas les va-et-vient incessants des cours des porcs charcutiers qui vont redonner confiance aux naisseurs et engraisseurs européens. En revanche, les disponibilités en élevage tendent à s’amoindrir, sous l’influence de la saison mais aussi du manque à gagner qui pèse sur les trésoreries depuis parfois près d’un an. De quoi permettre aux cours de se maintenir aujourd’hui plus ou moins aisément selon l’état membre considéré.