Plus d’obstacle aux graisses animales
Les fabricants d’aliments pour animaux de rente peuvent désormais employer sans crainte de contentieux des graisses animales. La DGCCRF, dans une lettre adressée à l’Office France AgriMer et diffusée par celui-ci aux filières viandes, déclare accepter la présence d’impuretés fortuites susceptibles d’être détectées dans les aliments comportant des graisses animales.
Concrètement, si les contrôles officiels décèlent des traces d’os ou autres constituants d’animaux terrestres dans un de leurs produits, l’autorité enquêtera sur l’origine de celles-ci en s’appuyant sur leur bilan matière. Elle ne donnera pas suite s’il s’avère que ces traces proviennent de graisses autorisées et non de protéines animales (demeurant interdites dans l’UE), ou qu’elles sont dues à une contamination croisée dans le cas d’un aliment 100 % végétal. Sont autorisées les graisses de porcs et de volailles et certaines graisses de ruminants. En assouplissant ses règles, la France rattrape les autres pays membres.