Petits veaux : marché plus sélectif en laitier et mixte
Gros bovins : La lourdeur du commerce des bovins de boucherie pèse cette semaine encore sur le la tendance en bovin maigre. Si l’offre mesurée favorise une relative stabilité des tarifs, la sélectivité des engraisseurs à l’achat entraîne néanmoins des moins-values sur certains marchés en vif, en particulier pour les marchandises de second choix. À cela s’ajoute des besoins plus mesurés pour la période de moindre pousse de l’herbe. Dans ce contexte, les placements sont plus faciles en sujets lourds à finition rapide à sortir au début de l’automne. À l’export, la demande reste timide. Les professionnels espèrent un allègement des disponibilités à la faveur d’envois vers des pays du pourtour méditerranéen.
Veaux : En prévision d’une consommation de viande de veau traditionnellement modeste en novembre et décembre, le nombre de mises en place actuelles de petits veaux est limité. D’autant plus que, pour l’heure, la morosité du commerce retarde certaines sorties de veaux de boucherie, ce qui réduit un peu plus la demande à l’intégration. Le commerce des petits veaux reste néanmoins fluide dans l’ensemble, sur fond de relatif équilibre entre l’offre et la demande. La sélectivité se renforce à l’achat pour les sujets mixtes et laitiers. Les cours oscillent entre maintien et léger repli.
Ovins : Si le commerce a profité, en tout début de semaine, d’une demande vigoureuse en viande d’agneau —en épaule notamment—, les volumes de vente se sont rapidement tassés par la suite. Le retour à des niveaux jugés modestes mais relativement conformes à la période entraîne un maintien difficile des tarifs, relèvent les opérateurs. Une tendance qui touche aussi bien les apports d’origine outre-Manche (bien représentée au rayon boucherie des GMS) que l’offre hexagonale.