Petits veaux : commerce fermement orienté
Gros bovins : Malgré le redémarrage des ventes après les fêtes de Pâques, notamment vers l’Italie, les tarifs marquent le pas, pour la viande de jeunes bovins. Les difficultés sur certains marchés export et la morosité de la consommation qui persiste dans l’Hexagone, n’encouragent pas les abattoirs à se montrer présents à l’achat. Et les besoins en bovins de boucherie sont d’autant plus modestes que l’activité est à nouveau réduite par un férié. La demande se révèle néanmoins relativement équilibrée avec l’offre, les sorties restant limitées en cette première partie de semaine. Les cours se maintiennent avec plus ou moins de fermeté, selon les qualités et les régions.
Veaux : Les effectifs de petits veaux se replient un peu plus sur certains marchés, ce qui favorise la fluidité des transactions. Soutenu par des besoins réguliers à l’intégration, le commerce apparaît un peu plus ferme, tant en veaux croisés et allaitants, qu’en sujets laitiers et mixtes. Les prix oscillent entre reconduction aisée et sensibles hausses.
Ovins : Soutenus par des effectifs qui restent insuffisants, face aux besoins des abattoirs, les tarifs des agneaux se maintiennent à des niveaux élevés. Quelques plus-values sont même enregistrées pour les animaux jeunes, plus recherchés par les opérateurs. En brebis, l’heure est à la stabilité, dans un contexte de marché proche de l’équilibre.