PAC : la France voudrait que ses partenaires s’engagent sur « l’après-2013 »
La présidence française de l'UE cherche à faire adopter par les 27 un texte soulignant l'importance de conserver une Politique agricole commune (PAC) forte à l'avenir, mais doit faire face à la résistance de plusieurs de ses partenaires. L'idée de Paris est d'obtenir un engagement formel de l'UE sur ce sujet («conclusion du Conseil» dans le jargon européen) lors d'une réunion prévue vendredi à Bruxelles des ministres européens de l'Agriculture, alors que la présidence française de l'UE s'achève fin décembre. Le document ambitionne de brosser les grandes lignes de ce que devra être la PAC après 2013 lorsque son budget devra être renégocié, l'enveloppe financière étant bloquée jusque là. Mais les critiques ou adversaires traditionnels de la PAC en Europe (Royaume-Uni, Suède, Danemark, Pays-Bas entre autres), rejoints par l'Allemagne, trouvent que la France va trop loin en préjugeant l'avenir, alors que les négociations n'ont pas encore débuté.