Ovins : l’UE importe moins et exporte davantage
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Ovins : La croissance de la demande mondiale, tandis que la consommation européenne stagne, se traduit par une évolution de la physionomie des échanges. Sur les sept premiers mois de 2017, l’Union a exporté 17 100 t de viande ovine, c’est presque le double de l’an dernier, relève AHDB. C’est la deuxième meilleure performance enregistrée à ce jour. Les marchés traditionnels de l’Union, comme Hong Kong, la Jordanie ou la Suisse ont développé leurs achats, mais l’UE a aussi su trouver de nouveaux débouchés, en premier lieu les pays du Golfe. Les expéditions aux Émirats arabes unis ont ainsi été multipliées par sept, à 1 400 t. Dans le même temps, les importations de viande ovine communautaires ont atteint 97 400 t, soit 16 % de moins que l’an dernier. Les envois de la Nouvelle-Zélande ont notamment reculé de 18 %, à 84 200 t. L’Australie a, quant à elle, vu ses ventes progresser de 8 % à 7 600 t.
Bovins : A 1,433 million de têtes, le cheptel irlandais de vaches laitières a continué sa progression, dépassant en juin de 2,5 % son niveau de l’an dernier, selon CSO Ireland. La fin des quotas dynamise la production laitière. À l’inverse, le cheptel allaitant se tasse, avec une chute de 2,1 % du nombre de vaches, à 1,081 million d’animaux.