Ovins : des niveaux de tarifs élevés
Gros bovins : L’offre en bovins maigres reste mesurée et s’écoule avec fluidité dans un contexte de marché actif, bien qu’un peu plus calme que précédemment. Éleveurs et engraisseurs sont présents, tout en conservant une certaine prudence à l’achat. Les besoins en femelles herbagères demeurent soutenus. Les cours se réajustent dans des fourchettes sensiblement inchangées. Un petit ralentissement est également de mise dans le commerce des broutards, la demande se faisant moins pressante pour une offre modérée et peu évolutive. Les tarifs sont dans l’ensemble reconduits.
Veaux : En petits veaux croisés, comme en sujets de races laitières et mixtes, les disponibilités sont modestes. Les cours sont largement reconduits dans un contexte de marché proche de l’équilibre. En diminution par rapport aux années précédentes, le nombre de mises en place progresse néanmoins de semaine en semaine, en cette période de traditionnelle progression des tarifs, donnant au commerce une ferme orientation qui devraient persister jusqu’à la mi-juin.
Ovins : Compte tenu de la modestie des sorties hexagonales d’agneaux attendues avant Pâques, le commerce des découpes devrait se révéler tendu. Un contexte favorable à la remontée des prix —déjà soutenus— à la production et qui devrait améliorer la trésorerie des éleveurs. La période devrait s’avérer plus compliquée, en revanche, pour les entreprises plus en aval de la filière qui rencontrent des difficultés à maintenir leurs marges. En ce qui concerne les viandes d’origine communautaire (Royaume-Uni, Espagne...) et surtout néo-zélandaise et australienne, les volumes importés ressortent d’ores et déjà inférieurs à très inférieurs à ceux de l’an dernier à la même époque, estiment les professionnels, et leurs tarifs sont revus à la hausse.