Œufs : une demande plus calme, un marché équilibré
L’accalmie de la demande se confirmait avant le week-end. Les détaillants comme la grande distribution attendaient de mieux connaître la fréquentation des points de vente à court terme avant de revenir aux achats. D’où des commandes plus modérées en amont de la filière. L’offre, bien que toujours limitée, s’ajustait plus facilement aux besoins du marché, en particulier en calibre M. Les cours se sont stabilisés. À noter, en revanche, de moindres disponibilités en petits œufs pour une demande régulière, ce qui tirait les prix vers le haut.
Poules de batterie : petit vent de fermeté à l’horizon
Aucune évolution la semaine dernière sur le marché français de la poule de réforme, excepté la confirmation du ralentissement de la demande des industriels comme des détaillants. À noter aussi de moindres besoins d’abattage, les outils qui ne sont pas spécialisés dans la poule privilégiant les volailles festives, sans surprise à la veille des fêtes de fin d’année. Reste que dans le même temps, l’offre s’est révélée modérée voire montrait des signes d’affaiblissement.
Les volumes disponibles début 2017 s’annoncent d’ailleurs modérés, les nombreuses réformes anticipées pour raisons sanitaires devant se traduire par un allégement ponctuel de l’offre aux abattoirs. Ainsi, alors que l’activité en aval de la filière n’est pas attendue plus tonique à court terme (activité saisonnière régulière sans plus, concurrence et manque de valorisation à l’export, embargos liés à la grippe aviaire), certains outils commencent à vouloir se garantir un minimum d’activité et, pour cela, ne semblent plus trop réticents à octroyer quelques centimes aux éleveurs.