Œufs : un marché très chargé
Calibré : Le calme restait de rigueur sur le marché du calibré jeudi. La demande était très limitée alors que l’offre était largement suffisante voire excessive pour couvrir tous les besoins. Rares étaient les opérateurs s’estimant avec de légers surplus. Un contexte qui s’est traduit par baisse marquée des cours.
Plus généralement, il semblerait qu’une partie de la filière ait bel et bien mis fin à l’allongement des vides sanitaires comme aux abattages anticipés, portée par un contexte de marché assez satisfaisant en décembre. Mais avec janvier, la réalité du marché tend à revenir au galop : la production hexagonale est importante et progresse, tout comme celle de certains de nos voisins. Certes, quelques opérateurs abattent et vont continuer de le faire ces prochaines semaines, d’autres ne vont pas tarder à réformer ou réalisent des mues, au risque de surcharger le marché et moins bien valoriser leurs tarifs le mois prochain.
Industrie : Les prix ont poursuivi leur repli la semaine dernière. Une importante disparité des tarifs pratiqués était toutefois relevée. Certains industriels ont tout d’abord peu acheté mais semblaient se manifester à partir du milieu de semaine, sur des bases de prix peu évolutives. D’autres, largement couverts depuis près de deux semaines, commençaient à ralentir leurs achats et accentuaient leur pression sur les prix. En parallèle, l’offre était très étoffée. L’amont devait gérer ses surplus accumulés lors des fériés de la fin 2013 et faute d’entrain de la demande. Les opérateurs devant écouler rapidement leurs stocks, pour des problèmes de conservation de leurs marchandises, n’ont pas hésité à faire d’importantes concessions sur leur prix de vente, alors que les autres, moins pressés, ont un peu mieux défendu leurs tarifs.