Œufs : un marché moins encombré qu’à l’accoutumée
Œufs : L’après 15 juillet 2018 ne déroge pas à la tradition sur le plan de la demande. Les grands mouvements de population du week-end dynamisent aujourd’hui la consommation dans les zones de villégiature mais se traduisent par un net retour au calme partout ailleurs. À cela s’ajoutent la seconde partie du mois et les températures élevées qui freinent la consommation hexagonale dans son ensemble. Mais contrairement aux autres années, le férié du 14 juillet n’a pas été synonyme de retards d’enlèvement qui alourdissent habituellement l’offre. La production nationale semblait au contraire régulière voire plus mesurée que prévu mardi chez certains opérateurs — en particulier en calibre G — sous l’effet des décalages de lots de ces derniers mois, des nombreux abattages de ces dernières semaines mais aussi d’arrêt de production en vue de travaux pour changer de mode de production. De quoi laisser les tarifs stables à baissiers selon le calibre et l’opérateur considérés.
En Europe, la période estivale reste synonyme de demande calme au Nord et régulière à tonique au Sud. L’offre d’œufs calibrés couvre toutefois largement les besoins du moment, d’où des cours stables à baissiers, y compris en Espagne malgré la saison touristique qui soutient la consommation.
Volaille : Le début de l’année a été synonyme de baisse de la production française de canard à rôtir, avec des abattages en repli de 4,9 % en cumul de janvier à mai par rapport à la même période de 2017, selon le Comité interprofessionnel du canard à rôtir (Cicar). Une tendance en mesure de se prolonger, au regard des mises en place en repli de 6,7 % en mai. Cette faiblesse de l’offre se traduit par des stocks très limités (moins d’une semaine de production chaque mois) et inférieurs à leur niveau de 2017 (-9,5 % en avril).