Œufs : trop de moyens, en France comme en Europe
Œufs : Le commerce français de l’œuf calibré était plus compliqué mardi. À l’exception du quart Sud-Est, où les vacanciers étaient au rendez-vous et la consommation à la hauteur des attentes, l’heure était à la déception quasiment partout ailleurs. La plupart des opérateurs des autres zones de villégiature avaient espéré une demande plus tonique après le 14 juillet mais les commandes n’ont pas été aussi importantes que prévu. Pourtant, la faiblesse des ventes dans les grandes agglomérations laisse à penser que celles-ci se sont vidées de leurs occupants. Faute de demande, les cours ont évolué selon les disponibilités du moment : en repli notable en calibres P et M, toujours largement disponibles, et en légère baisse pour les gros œufs assez peu produits actuellement. Les très gros œufs font figure d’exception ; malgré une demande limitée, les récentes réformes ont fortement abaissé l’offre, d’où des tarifs stables à haussiers.
La tendance est assez similaire en Europe. Cheptel plutôt jeune et des œufs qui peinent à monter en poids du fait des fortes chaleurs laissent le marché largement approvisionné en moyens et petits œufs. Les prix se replient dans la plupart des grands bassins de production, et notamment en Allemagne et en Espagne. Moins fourni, le marché des gros et très gros œufs est proche de l’équilibre et les prix plus ou moins facilement reconduits.
Volaille : La France a exporté 138 524 tonnes équivalent carcasse (téc) de viande et préparations de poulet sur les quatre premiers mois de l’année, selon Agreste, soit 4,8 % de plus qu’un an plus tôt. Une croissance à rapprocher du rebond de 0,4 % des ventes à l’Arabie Saoudite qui, avec 40 534 téc, reste de loin le premier client de l’Hexagone. À cela la hausse de 1,3 % des envois à l’Espagne (10 366 téc) et surtout des achats belges multipliés par plus de deux, à 10 362 téc. La France a aussi tiré son épingle du jeu en Allemagne, expédiant 9 728 téc, soit 28,7 % de plus qu’en 2017.