Œufs : toujours pas d’amélioration
Œufs : Il n’y avait toujours pas de besoins en ce début de semaine dans des grandes agglomérations qui se sont désemplies de consommateurs, tandis que la consommation des zones de villégiature semblait peu satisfaisante. A période équivalente, le commerce est resté plus difficile qu’en 2015. Les cours ont poursuivi leur baisse, ce qui n’a pas paru influencer la demande. L’ensemble des opérateurs attendent la réactivation pré-rentrée du marché.
Ailleurs en Europe, les marchés étaient calmes la semaine passée. Une demande à l’export vers les pays tiers a amélioré la fluidité du commerce en Espagne, où la demande intérieure restait soutenue et où les cours ont été reconduits. En Allemagne, le marché est resté calme en cette période de vacances et les prix étaient stables à un faible niveau. La production en oeufs biologiques des pays du nord était en hausse, venant enrichir une offre européenne supérieure à l’offre.
Volaille : Aucune relance significative sur le marché européen du poulet de chair. Selon la Commission, en semaine 29, le prix moyen dans l’Union européenne à 28 s’installait à 179,26 euros les 100 kg équivalent carcasse (kgéc), soit toujours 7,4 % sous son niveau de la même semaine de 2015 et 8,2 % sous celui des années 2011-2015. Malgré cela, l’origine communautaire ne se révèle pas la plus attractive sur la scène internationale. Pour Bruxelles, fin juillet, les tarifs atteignaient 175,71 euros les 100 kgéc aux États-Unis et 111,16 euros les 100 kgéc au Brésil. Un manque de compétitivité qui affecte l’ensemble des états membres mais pénalise d’autant plus la France que la grippe aviaire est synonyme pour l’Hexagone de perte de débouchés.