Œufs : toujours ferme
Calibré : sur le marché des œufs calibrés la demande restait au rendez-vous hier mais variait en fonction des opérateurs et régions considérés. Si pour les uns les commandes étaient jugées régulières, d’autres dénotaient un léger ralentissement du commerce. Toujours est-il qu’en face l’offre demeurait plutôt mesurée. D’où des cours qui continuent de progresser légèrement.
Même tendance que la semaine dernière sur le marché de l’alternatif. Les œufs de code 2 manquaient à l’appel, les disponibilités en code 1 restaient régulières pour les uns voire tendues pour d’autres. Le marché des œufs bios était jugé plutôt à l’équilibre.
Industrie : les industriels présentaient des besoins plutôt faibles en cette fin de mois. Certains dénotaient un ralentissement d’activité et une production assez faible à l’industrie. En face les disponibilités demeuraient très mesurées. Les échanges se sont donc effectués sur de petits volumes. Certains œufs trouvant le chemin de l’export. Dans un contexte de prix plus attractifs dans l’Hexagone que chez les autres grands fournisseurs communautaires, les œufs français étaient toujours sollicités par les industriels étrangers. Les tarifs se sont raffermis mais dans une moindre mesure que la semaine passée. Le cours des œufs tout venant destinés à l’industrie se place 19 % au-dessus de son niveau de l’an dernier même date. Une conjoncture qui laisse les industriels dans une situation critique ; ces derniers ne pouvant pas répercuter la hausse des prix sur les ovo produits.