Œufs : stable à l’industrie, ferme en calibré
Calibré : Pour les uns, le petit frémissement des commandes constaté mardi se confirmait hier. Lentement mais sûrement. Quelques-uns jugeaient le commerce calme et décevant pour la période. A l’inverse, la reprise était significative pour d’autres. Tout dépendait des débouchés considérés. Le commerce s’active dans les zones de montagne où la neige, l’arrivée de vacanciers et les préparatifs en vue des vacances incitent les détaillants à accroître leurs commandes. Ailleurs, la reprise était moins nette, les consommateurs ne faisant leur retour dans les points de vente que progressivement. A l’échelle nationale, le commerce est apparu un peu plus soutenu que fin janvier, avec des échanges très fluides voire un petit manque d’offre en gros et très gros œufs. L’équilibre était proche pour le calibre M, malgré la persistance de quelques surplus. Les avis étaient partagés en petits œufs : fluide pour les uns, chargé pour d’autres avec des concessions tarifaires.
Industrie : La semaine a une nouvelle fois été placée sous le signe du statu quo. Les besoins des entreprises d’ovoproduits sont apparus similaires à ceux de la fin janvier, faute de reprise de l’activité ovoproduits —toujours jugée très moyenne par la majorité des opérateurs. Un petit courant d’affaire a persisté à l’export. En parallèle, l’offre s’est avérée peu évolutive. Sans évolution des fondamentaux, les prix se sont ajustés dans une fourchette tarifaire inchangée.