Œufs : prix orientés à la baisse
Calibré : Jeudi, la demande était jugée tout à fait correcte pour les uns, décevante et insuffisante pour les autres. Le ralentissement des ventes dans les grandes agglomérations et les régions du nord et de l’est de la France n’était que partiellement compensé par le regain d’activité dans les zones de villégiature. En parallèle, l’offre —avant tout de moyens et de petits œufs— apparaissait encore étoffée suite aux retards d’enlèvement liés au lundi férié et malgré une mise à jour progressive des volumes grâce à des ventes à l’industrie. Les cours ont oscillé entre maintien et repli selon l’opérateur et le calibre considéré.
Industrie : La semaine a été synonyme de regain de pression sur les prix des œufs tout venant destinés à l’industrie. Si certaines entreprises d’ovoproduits sont restées aux achats, d’autres ont commencé à se montrer plus prudentes ne voulant pas se retrouver trop chargées avant le traditionnel ralentissement estival du commerce. En parallèle, l’offre s’est révélée plus large, conséquence du 14 juillet mais aussi d’un manque d’entrain du marché du calibré comme du tout venant destiné au conditionnement. A noter que bon nombre de vendeurs n’ont que peu hésité à revoir leurs prix de vente à la baisse afin d’écouler le plus vite possible leurs marchandises pour mettre à jour leur offre. Un comportement qui laisse supposer de moindres propositions aux industriels à court ou moyen terme, excepté si la consommation marque à nouveau le pas.