Œufs : prix fermes, surtout à l’industrie
Calibré : Le réveil de la demande se confirmait jeudi, notamment sous l’effet de commandes anticipées en prévision de la Pentecôte. En parallèle, les disponibilités en élevage étaient tout juste suffisantes voire commençaient à manquer pour satisfaire à l’ensemble des commandes. Les prix se sont raffermis.
Industrie : Cette semaine, les prix des œufs tout venant destinés à l’industrie ont progressé chaque jour. En cause, une offre plus mesurée, du fait des récentes réformes et d’une reprise de l’activité conditionnement, et un regain d’intérêt des entreprises d’ovoproduits. Ce réveil de la demande est lié en premier lieu au retour de semaines à cinq jours et à la volonté des acheteurs de refaire leurs stocks pour profiter de prix jugés planchers. A cela s’ajoutait, pour certains industriels français et européens tournés vers le grand export, le souhait de se couvrir en prévision d’un possible regain d’intérêt pour les ovoproduits communautaires, suite à l’accentuation des difficultés commerciales observées aux États-Unis du fait de la grippe aviaire. Des aléas sanitaires qui sont scrutés de près par l’amont des filières européennes, et qui ne sont pas sans entraîner une certaine anticipation voire spéculation chez une partie des opérateurs.