Œufs : marché déséquilibré, prix sous pression
Industrie : La demande industrielle n’a présenté ni embellie ni ralentissement particulier cette semaine. Les besoins des entreprises d’ovoproduits sont restés peu soutenus, en raison d’une activité jugée très moyenne voire décevante. Or, dans le même temps, l’offre française s’est avérée plus étoffée, entre petit retour d’œufs de fin de ponte et mévente sur le marché du conditionnement. Un contexte propice à des prix plus discutés et, au final, stables à baissiers.
Calibré : Le marché français manquait toujours d’entrain jeudi. La consommation était régulière d’un jour à l’autre mais demeurait à des niveaux peu soutenus pour la période, ou tout du moins en deçà des attentes de la filière. Grande distribution, détaillants, grossistes… tous apparaissaient plutôt prudents dans leurs commandes de réassort, malgré le début de mois. À cela s’ajoutait un regain de concurrence européenne, en particulier espagnole, sur les débouchés portant moins d’importance à l’origine France. L’offre, stable à haussière, était finalement supérieure aux besoins du moment, d’où des cours qui se sont repliés plus ou moins rapidement selon, la région, le calibre et l’opérateur considérés.