Œufs : des prix allemands diversement orientés
Mardi, la filière française devait encore gérer des retards d’enlèvement liés au 1er mai. Néanmoins, ces volumes trouvaient preneur sans trop de difficultés, en particulier en calibrés. La demande était normale à très correcte. Le début de mois est propice à la consommation. A cela s’ajoutaient des commandes de réassorts après le long week-end et de nouvelles anticipations de livraisons avant le 8 mai. A noter aussi un petit courant d’affaires à l’export. Ainsi le marché français était-il proche de l’équilibre. Les cours ont été reconduits.
En Allemagne, en calibré, l’offre est large et la demande normale ; les prix restent sous pression. A l’inverse, l’industrie tend à se porter un peu plus aux achats, d’où des tarifs plus fermes. En Espagne, les volumes demeurent modérés pour une demande peu évolutive. Les cours sont stables.
Volailles : Premier trimestre à la peine en 2014 pour les abattages de volailles. Dans sa dernière note de conjoncture, Agreste souligne, en effet, une baisse significative d’une année sur l’autre du nombre de volailles abattues en cumul de janvier à mars (-9 %). Un repli largement imputable à la contraction progressive des abattages de poulet qui, passant de 60,9 millions de têtes en janvier à 58,4 millions en mars, ont reculé de 10,5 %. Le mouvement est plus modeste pour la dinde (-2 %). De leur côté, les mises en place de poussins de chair perdent 3 % en cumul sur les deux premiers mois de l’année par rapport à la même période de 2013. À l’inverse, elles progressent nettement en dindonneaux (+11,8 %).