Œufs : des échanges européens fluides
Mardi en France, le commerce n’était ni plus tonique, ni plus calme qu’avant le week-end. La demande était jugée tout à fait satisfaisante pour un début de mois, certains opérateurs notant même quelques commandes anticipées en prévision de la Pentecôte. En parallèle, l’offre apparaissait suffisante sans être excessive. Les retards d’enlèvement liés à l’Ascension se résorbaient sans trop de difficultés, d’autant plus que l’industrie restait présente aux achats. Un contexte de marché qui s’est traduit par des prix stables à légèrement haussiers.
En Europe, le commerce est fluide. La consommation des ménages est jugée régulière et tout à fait correcte pour la saison en Allemagne, et se montre plus soutenue en Espagne. En parallèle, les industriels restent aux achats. Or, dans le même temps, les disponibilités sont moindres, en raison de réformes et de mues dans la plupart des bassins de production. De quoi soutenir les tarifs qui oscillent entre maintien aisé et fermeté.
Volailles : Facteur de tension pour les filières poulet et dinde hexagonales, les ménages se tournent plus volontiers vers des produits importés début 2014. À la hausse, la part des importations dans la consommation dépassait les 40 % en poulet et 15 % en dinde à l’issue du premier trimestre, selon FranceAgriMer. En parallèle, la production domestique de poulet enregistrait un repli généralisé de ses indicateurs. En cumul de janvier à mars, les abattages ont reculé de 11,8 % en têtes, comparés à la même période un an plus tôt. Moins intense, la baisse des mises en place est de 3 % sur les deux premiers mois de l’année.
Suivant la même tendance, les abattages de dinde régressaient de 3,3 % en têtes au premier trimestre. La filière montre, en revanche, plus d’optimisme qu’en poulet, puisque les mises en place progressaient, elles, de 11,8 % sur janvier-février.