Œufs calibrés : toujours peu d’allant en France
Œufs : Le marché français de l’œuf calibré tendait à s’alourdir en début de semaine. Les points de vente (grande distribution comme petits détaillants) n’ont pas connu de regain de fréquentation le dernier week-end de septembre. Ainsi les commandes de réassort sont-elles restées peu nombreuses ces derniers jours. Le calme dominait toujours la demande, tandis que l’offre se révélait suffisante chez les uns à un peu trop large chez les autres. Selon la production de chacun, les stocks étaient soit jugés acceptables, soit devenaient quelque peu source d’inquiétude. Si une partie de la filière acceptait quelques concessions de prix, en particulier en calibre M, l’autre maintenait aisément ses tarifs.
Même tendance globalement en Europe. Les échanges présentent un petit retour au calme. Toutefois, sans être exceptionnel, le commerce apparaît plutôt fluide pour la période. L’offre n’est pas excessive voire manque encore un peu à l’appel selon l’opérateur et le calibre considérés. Et ce que ce soit au nord ou au sud de l’Union, d’où des tarifs stables dans l’ensemble voire affichant une pointe de fermeté.
Volaille : Selon les données douanes relevées par le Comité interprofessionnel du poulet de chair, la France a importé 250 212 tonnes de poulets entre janvier et juillet, soit 13 152 tonnes de plus qu’un an plus tôt. Des volumes bien supérieurs à ceux exportés (93 168 tonnes) bien que ceux-ci tendent à se développer (12 154 tonnes de plus en un an). En dinde, l’heure est aussi à la croissance des achats français ; +461 tonnes en cumul sur sept mois à 22 162 tonnes. À 36 616 tonnes, la stabilité est de mise pour les ventes hexagonales, à une tonne près, précise-t-on au Comité interprofessionnel de la dinde française.