Œufs calibrés : légèrement plus animé
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L’ambiance semblait être un peu moins terne vendredi. Grossistes et détaillants présentaient des besoins un peu plus soutenus, au regard de leurs commandes plus régulières voire toniques selon le calibre et la région considérés. Faut-il y voir un effet Pâques ? Difficile de l’assurer. Et ce d’autant que tous les opérateurs ne s’estimaient pas dans cette situation. La prudence dominait encore dans une partie de la filière, en particulier celle travaillant avec les deux zones en congés scolaires et ne profitant pas d’arrivée de vacanciers. Là, le calme restait de rigueur et les ventes sans entrain. L’offre, encore trop large chez les uns, à peine suffisante chez les autres, s’équilibrait globalement à la demande du moment. Les cours étaient dans l’ensemble reconduits.
Poule de réforme : un mois de mai chargé
Les volumes de poules de batterie continuaient de progresser la semaine dernière. Les éleveurs dont les lots n’étaient pas planifiés ont dû accepter de faire des concessions de prix car les abattoirs se jugeaient largement approvisionnés. D’autant plus qu’une série de trois semaines tronquées se profile avec les fériés. À la vente, le marché du frais restait atone et les vacances scolaires limitaient les demandes de l’industrie. L’export vers l’Afrique restait régulier mais à des tarifs jugés assez bas. En poule de reproduction aussi l’offre plus large a incité les abattoirs à proposer des tarifs plus bas. À noter que pour toutes les catégories, certains départs vers l’Allemagne, l’Italie et la Belgique se font à des prix plus élevés.