Œufs : baisse des cours partout en Europe
Œufs : Le calme s’est intensifié en début de semaine sur le marché français, tout comme les difficultés commerciales. L’activité du week-end n’a pas été exceptionnelle pour les détaillants comme pour les grossistes, d’où des disponibilités suffisantes pour entamer une nouvelle semaine à quatre jours et, par conséquent, des commandes de réassort limitées. En parallèle, le débouché export demeurait très peu porteur, faute de compétitivité de l’origine France par rapport aux autres marchandises européennes. Or, dans le même temps, les offres en amont de la filière étaient toujours très larges voire se révélaient plus étoffées du fait du jour férié. Sous pression, les cours se sont à nouveau repliés mardi.
Rien de mieux chez nos voisins européens. La demande tourne au ralenti, tant du côté du calibré que du tout venant destiné à l’industrie. L’offre étant large et supérieure aux besoins, l’heure reste à la baisse des prix.
Volaille : L’heure n’est toujours pas à la détente des coûts de production pour les filières avicoles françaises. Selon l’Institut technique de l’aviculture (Itavi), entre les mois de mars et d’avril, l’indice du coût des matières premières entrant dans l’alimentation des volailles de chair sont restés quasiment stables pour la dinde et le canard à rôtir. Un léger raffermissement a été relevé en poulet (+0,3 %), en pintade (+0,7 %), en poule pondeuse (+0,6 %) et en lapin (+0,1 %). Si l’indice pour le poulet label s’est affaissé, passant de 161,9 à 161,5 (base 100 en janvier 2006), il a grimpé de 1 % pour le canard à foie gras.
Faute de détente ces derniers mois, ces indices dépassent désormais de 2,9 % à 10,9 % leur niveau d’octobre 2014.