Œuf : ralentissement de la demande
Calibré : Si la demande de certains centres de conditionnement était régulière à soutenue hier, du fait d’opérations de promotion en magasins, les besoins des autres centres étaient jugés réguliers sans plus, tandis que les commandes de la plupart des grossistes et des détaillants diminuaient du fait de la seconde partie du mois de septembre, rarement favorable à la fréquentation des points de vente. A cela s’ajoutaient une activité export freinée par le manque de compétitivité de l’Hexagone et des besoins industriels moins toniques que prévu. L’offre étant stable à haussière selon l’opérateur et le calibre considérés, les cours ont oscillé entre maintien et repli.
Industrie : Peu d’évolution cette semaine sur le marché français de l’œuf tout venant destiné à l’industrie. Si une partie des entreprises d’ovoproduits ont acheté plutôt normalement pour la période, d’autres restaient en retrait, préférant continuer d’amoindrir leurs stocks ou jouant la carte de la prudence du fait d’une activité ovoproduits moins soutenue que prévu. En parallèle, l’offre est apparue stable à haussière, sous l’effet notamment du ralentissement saisonnier de la consommation des ménages qui freine le commerce de l’œuf tout venant pour le conditionnement. Les cours se sont ajustés dans une fourchette tarifaire légèrement plus large, au gré des négociations entre acheteurs et vendeurs.