Œuf : marché toujours chargé, lueur de reprise à l’horizon
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Les avis étaient plus partagés sur le marché français vendredi. Si la majorité des professionnels jugeait les disponibilités d’œufs tout venant abondantes et largement supérieures aux besoins des centres comme des industriels, la demande en œufs calibrés semblait vouloir reprendre quelques couleurs. Encore (très) mesurées aux dires d’une partie des centres, les commandes rebondissaient chez les autres, voire étaient bien plus toniques que prévu pour certains. De quoi permettre aux centres de voir leurs stocks diminuer plus ou moins rapidement. Si une partie des opérateurs ne voyaient pas encore le bout du tunnel, d’autres estimaient qu’il leur faudrait encore plusieurs jours avant de pouvoir mettre leur offre à jour, mais quelques-uns se disaient d’ores et déjà à l’équilibre. Un contexte synonyme de positions tarifaires oscillant entre concessions et maintien.
Poule de réforme : des prix peu évolutifs
L’activité a vraiment repris la semaine dernière, après les perturbations liées aux fériés. L’offre en poules de batterie ne semble pas surabondante mais quelques lots salmonelles viennent régulièrement s’ajouter aux lots prévus, ce qui permet à certains abattoirs de remplir des plannings peu fournis.
En aval, le commerce est régulier avec l’Afrique pour le moment, mais à des prix qui n’évoluent pas et jugés peu rémunérateurs. Néanmoins les récents rebondissements politiques au Congo inquiètent certains exportateurs. Si le marché du frais demeure fluide, les débouchés vers les industriels européens sont jugés décevants par certains. Les prix sont restés stables en toutes catégories la semaine dernière.