Œuf : le marché européen marque un peu le pas
Œufs : Alors que la demande des grossistes et de certains détaillants marque un peu le pas, les besoins restent plutôt soutenus en grande distribution, entre commandes de réassort et poursuite de certaines opérations de promotion. L’offre, peu évolutive, couvre plus ou moins bien les besoins du moment selon l’opérateur et le calibré considérés, d’où des cours qui oscillent entre maintien et fermeté.
En Europe, le commerce reste fluide. La consommation est jugée correcte pour la période, marquant une pause après le coup de feu de la rentrée. Les volumes sont limités en gros et très gros œufs, notamment en Espagne et en Allemagne. Les cours progressent. Le marché des moyens étant plus proche de l’équilibre, les prix tendent à se stabiliser. Les petits œufs, plus présents, peinent à s’écouler sans petite concession tarifaire.
Volaille : Sur les sept premiers mois de l’année, un peu plus de 539 millions de volailles ont été abattues, soit 2,9 % de moins que sur la même période de 2015, selon Agreste. Une évolution qui cache d’importantes disparités selon l’espèce considérée. Les abattages de poulet de chair ont reculé de 1,6 % à 445 millions de têtes, pour 604,3 millions de tonnes (Mt) produites (-0,7 %), quand ceux de dinde ont poursuivi leur progression, s’installant à 25,9 millions de têtes (+1,1 %) pour 203,4 Mt (+3,2 %). Conséquence de la grippe aviaire, l’activité s’effondre en canard à gaver, avec à peine 13,2 millions de têtes abattues (-36,8 %). En canard à rôtir, l’heure est au quasi maintien des volumes (52,8 Mt, -0,3 %) malgré un léger tassement (-1,2 %) du nombre d’animaux envoyés à l’abattoir, à 21,7 millions.