Œuf et ovoproduits : la restauration collective doit répercuter les hausses
Alors que guerre en Ukraine et grippe aviaire font flamber les cours des œufs, l’interprofession de l’œuf en appelle à la restauration collective en gestion directe qui doit pouvoir revoir ses pratiques d’achat.
Alors que guerre en Ukraine et grippe aviaire font flamber les cours des œufs, l’interprofession de l’œuf en appelle à la restauration collective en gestion directe qui doit pouvoir revoir ses pratiques d’achat.
Les industriels de l’ovoproduit sont confrontés à une flambée de leur prix d’achats des œufs. En cause, la guerre en Ukraine, qui fait flamber l’aliment volaille et donc les coûts de production, et la grippe aviaire, à cause de laquelle France manque de 2,5 millions d’œufs par jour.
Comme la restauration collective est le premier débouché des ovoproduits commercialisés en RHD selon le CNPO ; ce secteur doit assumer sa part des hausses. Or «dans la plupart des cas, le régime de la commande publique des achats alimentaires ne permet de répercuter ni la flambée du prix des matières premières agricoles ni la hausse des autres coûts de production » estime le CNPO qui propose deux mesures d’urgence :
• L’aménagement dans l’urgence des conditions d’exécution des marchés publics afin que les acheteurs en restauration collective puissent prévoir et activer une revalorisation indispensable du prix des ovoproduits achetés par les marchés publics.
• L’augmentation du budget alloué par l’État et les collectivités à l’achat des denrées alimentaires et des prestations de restauration collective.