Océanie : bonne tenue des exportations
A la faveur d’une collecte française de lait toujours en progression pour la saison 2013/2014 par rapport à la campagne précédente (+4,9 % en semaine 2, selon FranceAgriMer), la production de beurre atteint maintenant des niveaux confortables aux yeux des opérateurs. L’offre plus abondante permet à la détente des prix enregistrée la semaine dernière de se poursuivre. Nombre d’opérateurs estiment que les cours hexagonaux et européens pourraient à moyen terme atteindre la parité avec les cours mondiaux, à condition toutefois que les fabrications de beurre conservent des niveaux suffisants.
En Océanie, alors que la collecte australienne de lait est ressortie en deçà de ses niveaux de 2012 entre juillet et novembre dernier
(-3,85 %), en Nouvelle-Zélande, la production a dans le même temps grimpé de 5,59 %, d’après l’organisme italien Clal. Actuellement, l’Océanie est en phase de baisse de collecte laitière. En ce qui concerne les fabrications, la demande reste ferme pour le beurre d’Océanie à destination de la Russie, mais aussi du Moyen-Orient, de l’Afrique du Nord et de la Turquie. En fromage, la production est mesurée. Chine et Russie sont à l’achat, ce qui soutient les prix. Du côté des poudres de lait en Océanie, les disponibilités apparaissent limitées au regard de la demande. Pour la poudre grasse, les tarifs se stabilisent malgré une demande mondiale qui ne faiblit pas. Pour la poudre 0 %, les principaux pays importateurs que sont la Chine, le Moyen-Orient et l’Asie du Sud-Est tendent à se tourner également vers les productions des Etats-Unis et de l’Europe. Les prix sont fermes.