Océalliance réorganise son pôle mareyage du Guilvinec
Le leader du mareyage français va fusionner ses filiales Pêcheries de Cornouaille et Maison Stéphan Cléach et investir 1,5 million d’euros sur trois ans.
Le groupe Océalliance (Saint-Herblain), leader du mareyage français avec 220 millions d’euros de chiffre d’affaires dont 30 % à l’exportation et 520 collaborateurs répartis dans vingt-cinq ateliers de transformation, soigne son implantation principale du Guilvinec. Il va y fusionner, le 1er janvier 2019, ses filiales Pêcheries de Cornouaille et Maison Stéphan Cléach avec Furic Marée, la plus importante des trois. L’ensemble pèsera dès la première année 10 000 tonnes de produits de la mer (la moitié achetée sur place, le reste sur d’autres criées bretonnes) pour un chiffre d’affaires de 57 millions d’euros, soit le quart de l’activité d’Océalliance, en volume comme en valeur.
Océalliance va investir 1,5 million d’euros sur trois ans dans Furic Marée pour accueillir les salariés des deux filiales absorbées sur un seul site qui comptera, dès l’année prochaine, 150 personnes. L’investissement concernera aussi le processus, en particulier la ligne de filetage qui sera aménagée, notamment avec de nouvelles pratiques comme l’écaillage pour se renforcer sur de nouveaux marchés. L’objectif poursuivi par Océalliance consiste à l’optimisation « du fonctionnement commercial du pôle mareyage du Guilvinec (une seule force commerciale contre trois aujourd’hui, ndlr) et la spécialisation des forces de vente par circuits de distribution », explique Laurent Vichard, directeur commercial et marketing du groupe.
Furic Marée servira tous les canaux de distribution et mettra l’accent sur le segment de la RHD, sur lequel Océalliance veut se renforcer (30 % du CA actuellement). Laurent Vichard précise qu’Océalliance procédera à Lorient, en février 2019, à une opération de rationalisation similaire en rapprochant deux filiales.