E-coli dans les pizzas Buitoni : la justice prend l'affaire en main
Une information judiciaire a été ouverte par le pôle de santé publique du parquet de Paris dans le cadre de l'enquête sur les contaminations à l'E.coli liées à la consommation de pizzas Buitoni.
Une information judiciaire a été ouverte par le pôle de santé publique du parquet de Paris dans le cadre de l'enquête sur les contaminations à l'E.coli liées à la consommation de pizzas Buitoni.
Une information judiciaire a été ouverte par le pôle de santé publique du parquet de Paris dans le cadre de l'enquête sur les intoxications alimentaires liées à la bactérie E.coli dans les pizzas Buitoni. L'information révélée par RMC a été confirmé par le parquet.
🔴 INFO RMC - Une information judiciaire a été ouverte par le pôle santé publique du parquet de Paris dans le cadre de l'enquête sur les intoxications alimentaires à E.Coli liées à la consommation de pizzas Buitoni.
— RMC (@RMCInfo) May 12, 2022
Il confirme avoir ouvert une information judiciaire des chefs "d'homicide involontaire" à l'égard d'une personne, "blessures involontaires" à l'égard de 14 personnes, "tromperie sur une marchandise entrainant un danger pour la santé de l'homme ou de l'animal, exposition ou vente de produit alimentaire servant à l'alimentation falsifié ou corrompu et nuisible à la santé", "mise sur le marché d'un produit dangereux pour la santé et mise en danger d'autrui".
56 cas confirmés
Une enquête préliminaire était déjà en cours depuis le 22 mars au pôle santé publique du parquet de Paris, pour "tromperie sur une marchandise, exposition ou vente de produits alimentaires corrompus ou falsifiés et nuisibles pour la santé, mise sur le marché d'un produit préjudiciable à la santé, mise en danger d'autrui, blessures involontaires et homicides involontaires".
Des perquisitions ont été menées le 13 avril dans l'usine de Caudry, dans le Nord, où étaient fabriquées les pizzas de la gamme Fraîch'Up incriminées, et au siège du groupe Nestlé, dans les Hauts-de-Seine.
Le dernier bilan publié par les autorités sanitaires le 11 mai faisait état de 56 cas confirmés de SHU. La quasi-totalité des victimes sont des enfants âgés de 1 à 17 ans. Deux d'entre eux sont décédés.