Nantes transformera l’essai du « salon des SIQO »
La plupart des exposants du salon professionnel Squalim des signes officiels de qualité et d’origine (SIQO) ont quitté mercredi soir leurs stands du parc des expositions de la Beaujoire, à Nantes, avec le sentiment d’une expérience salutaire, en dépit d’une affluence très éloignée des 4 000 visiteurs attendus pour 3 jours.
Les représentants institutionnels de groupements de qualité ou d’interprofessions ont trouvé leur compte dans cette première initiative de réunir en un site exclusif les produits Label Rouge, biologiques, AOC, IGP, etc ; les commerciaux qui avaient déserté le premier jour, beaucoup moins. Une série soutenue de conférences, unanimement appréciées, a irrigué les allées en un flot presque continu.
L’animatrice du syndicat de la volaille de Bresse s’est félicitée de rencontres de nature à « tisser des liens directs entre producteurs et consommateurs ». Le directeur des associations Bovin Qualité Bretagne et Porc Tradition Bretagne, a conclu que le Squalim « est bien pour les gens qui viennent voir comment fonctionne une filière». Surtout une filière bretonne comme la sienne, qui serait passée inaperçue si l’événement s’était passé à Lyon. A la Chambre d’Agriculture de Bretagne, on entend « poursuivre la dynamique engagée» avec l’idée d’une plaquette commune des SIQO bretons et un stand dédié dans d’autres salons comme le Sial, le Sirest ou Serbotel.
Quelques petites entreprises régionales ont pu travailler à leur notoriété. Mais « la date était trop tardive pour rencontrer des acheteurs de la GMS», analysait un exposant.
La société familiale italienne Citterio, qui occupait 200 m2 au cœur du hall, en a été pour ses frais.
L’équipe organisatrice contemplait mercredi soir la certitude d’avoir réuni un visitorat « très qualitatif »et que « personne n’avait remis en question » le salon lors du pot des exposants, la veille au soir.
L’édition de 2007 doit avoir lieu, toujours sous forme d’un salon et pas seulement d’un forum. Aux 3 composantes de cette année, conférences, exposition et parcours didactique, pourrait s’adjoindre une quatrième, peut-être un accès réservé au grand public. Le cadre paysager de la Beaujoire s’y prête. Aucune hypothèse ne sera écartée pour faire du Squalim « un véritable axe de communication » dédié aux SIQO dans la région qui réalise la première recette en labels rouges de France, détient la première surface en agriculture biologique et présente un nombre de signes de qualité équivalent à Midi-Pyrénées.