Menu végétarien : L'Anses donne son feu vert pour une fréquence quotidienne dans les cantines
L'Anses confirme qu'un menu végétarien hebdomadaire en restauration scolaire peut contribuer « à la couverture de l'ensemble des besoins nutritionnels des enfants, à la condition qu'il soit équilibré ». L'institution entrouvre la piste d'une fréquence quotidienne dans les cantines.
L'Anses confirme qu'un menu végétarien hebdomadaire en restauration scolaire peut contribuer « à la couverture de l'ensemble des besoins nutritionnels des enfants, à la condition qu'il soit équilibré ». L'institution entrouvre la piste d'une fréquence quotidienne dans les cantines.
Dans un rapport publié le 25 novembre, l'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) estime qu'un menu végétarien hebdomadaire en restauration scolaire peut contribuer "à la couverture de l'ensemble des besoins nutritionnels des enfants, à la condition qu'il soit équilibré" et que "l'offre végétarienne prenne mieux en compte l'intérêt des apports en légumineuses et en céréales complètes".
En respectant ces conditions, l'Agence souligne que l'augmentation du nombre de menus sans viande ni poisson "ne modifie pas l'équilibre nutritionnel des enfants", ouvrant ainsi la voie à un menu végétarien quotidien. L'analyse de l'Agence se fonde, d'une part, sur des comparaisons de compositions nutritionnelles de menus (végétariens et non végétariens) en restauration scolaire et, d'autre part, sur des simulations d'apports journaliers en nutriments.
Dans ce rapport, l'Anses s'est penchée sur les fréquences recommandées des plats ou des repas végétariens servis dans la restauration scolaire. Pour rappel, la loi Egalim d'octobre 2018 a instauré une expérimentation, durant deux ans, d'un repas végétarien par semaine dans les restaurants scolaires. La mesure a été appliquée depuis le 1er novembre 2019 dans les cantines de la maternelle au lycée. Et la loi Climat début 2021 est venue entériner l'expérimentation.
Des travaux à venir sur les régimes végétariens en population générale
L’Agence s’est également autosaisie pour établir des repères alimentaires permettant de couvrir les besoins nutritionnels des personnes qui excluent de leur régime alimentaire tout ou partie des aliments d’origine animale. Ces travaux seront publiés d’ici à fin 2022.