L’export de blé plus aisé en fourrager qu’en meunier
Le marché du blé est resté sous la pression de la diversité qualitative. Il ne faut pas déjà crier à la catastrophe, la moisson qui a pu reprendre depuis quelques jours, au nord de Paris, devant apporter de meilleures surprises. Il n’empêche que pour les exportateurs qui ont signé notamment des contrats sur l’Algérie, il va falloir naviguer aux instruments pour satisfaire au normes requises. Quant à la meunerie, elle sera sans doute amenée à des concessions sur l’indice d’Hagberg pour une part de ses approvisionnements. Le contrat novembre a décroché de 5 € sur Euronext hier et le blé standard rendu Rouen se traite en baisse à 175 €. En revanche on note une activité portuaire à Rouen, par petits bateaux en blé fourrager 136 €, à destination de l’UE. Cette année, la Grande-Bretagne s’illustre (comme la Bretagne) par la qualité meunière de son blé et sera au marché export. Bonne activité en portuaire ces derniers jours pour l’orge fourragère dont les cours se maintiennent à 145 € rendu Rouen, alors que sur l’intérieur, les FAB ne sont pas aux achats. L’activité est réduite sur le marché du maïs à 155 € Fob Rhin, Euronext ayant concédé une baisse de 2,50 € pour l’échéance novembre. Le colza tente de rattraper ses récentes baisses et Euronext a repris 7,75 € hier pour l’échéance août. Il varie peu sur le marché physique à 312 € rendu Rouen.