L’Europe limite ses achats de volailles brésiliennes
Volaille : L’Europe a importé 283 678 tonnes équivalent carcasse (téc) de viandes et préparations de volaille sur les quatre premiers mois de l’année, selon Bruxelles, c’est 5,3 % de moins qu’un an plus tôt. Le Brésil, premier fournisseur, perd du terrain, voyant ses envois s’affaisser de 6 % à 157 518 téc. Même tendance au repli pour la Thaïlande ; -11 % à 88 136 téc. Troisième partenaire, l’Ukraine tend à l’inverse à gagner des parts de marché, forte d’expéditions en hausse de 52 % à 16 988 téc. Suivent le Chili (-26 % à 8 518 téc), la Chine (+8 % à 6 041 téc) et l’Argentine (+22 % à 2 358 téc).
Œufs : La fin juin 2017 ne déroge pas à la tradition ; le calme s’accentue jour après jour. Dans les grandes agglomérations, les détaillants veulent rester prudents en attendant d’y voir plus clair quant à la fréquentation des points de vente à court terme et seules quelques commandes de réassort en prévision du début de mois étaient relevées mardi. Dans les zones de villégiature, la saison ne se met en place que progressivement, la première grande vague de vacanciers n’étant pas attendue avant la mi-juillet. Au lendemain du week-end, l’offre était stable à haussière et supérieure aux besoins en calibres M et P, et dans une moindre mesure en G et TG. D’où des cours sous pression.
En France comme dans le reste de l’Union, un regain de pression sur les cours n’est pas à exclure ces prochaines semaines, l’offre s’annonçant plus étoffée que ces derniers mois. Bruxelles estime à 6,461 milliards d’œufs la production communautaire en juillet contre 6,453 milliards en juin et 6,256 milliards en mai. C’est toutefois 144 millions d’œufs en moins qu’il y a un an. Dans l’Hexagone, la production intensive d’œufs de consommation pourrait s’afficher en hausse de 6 % en juillet par rapport au même mois de 2016, selon Agreste. De quoi porter la hausse à 5 % en cumul de janvier à juillet.