Léthargie estivale pour l’œuf européen
Œufs : Le creux estival du commerce semble avoir débuté le dernier jour de juillet en France. Comme souvent en cette période de l’année, la demande a marqué un peu plus le pas ces derniers jours. Faute de consommateurs au rendez-vous, grossistes et détaillants présentaient un regain de prudence et freinaient un peu plus leurs commandes, déjà peu soutenues. Une tendance qui était moins marquée mais tout autant d’actualité dans les zones de villégiature. Dans le même temps, l’offre restait peu évolutive et supérieure aux moindres besoins du moment. De quoi attiser la concurrence à la vente et peser les prix. Seul le calibre TG faisait quelque peu figure d’exception avec un marché proche de l’équilibre, en lien avec une production actuellement limitée.
En Europe, la demande est de saison ; très calme au Nord et correcte sans plus au Sud. Les températures souvent élevées n’encouragent pas non plus la consommation. En parallèle, le marché est largement approvisionné, les réformes de ces derniers mois ayant laissé place à de nouveaux lots. À cela s’ajouterait, selon certains opérateurs, un marché de l’alternatif sous pression, faute de demande suffisante pour une offre qui progresse mais ne s’accompagne pas d’une baisse similaire des volumes de code 3.
Volaille : Ambiance de saison ; très calme dans les régions peu touristiques et tonique dans les zones de villégiature. Le commerce est correct sans plus pour la période. Les produits à griller trouvent écho auprès des Français, dont la consommation est toutefois amoindrie par les températures élevées. Marché atone pour le reste de la gamme.