Les résultats de Bel plombés par un manque de revalorisation
Au premier semestre 2018, le groupe Bel a enregistré un fort recul de son résultat opérationnel de 33,1% à 88 millions d’euros, et de son bénéfice net part du groupe de 36,9% à 53 millions d’euros. Le groupe explique cette situation par « la poursuite de la hausse des prix des matières premières qui n’a pas pu être répercutée sur les prix de vente, en particulier en Europe », indique-t-il dans un communiqué. Son chiffre d’affaires s’établit également en baisse de 2,4% à 1,626 milliard d’euros en raison d’un « fort effet de change qui représente 78 millions d’euros de cette évolution ». A taux de change comparables, le chiffre d’affaires du premier semestre 2018 des marchés européens est en léger retrait de 0,3%. « Les alliances conclues entre les grandes enseignes de la distribution en Europe ont impacté la capacité de Bel à augmenter ses prix de vente, ce qui a pesé sur ses marges », ajoute-t-il, rappelant que le groupe a conclu un accord avec l’Association des Producteurs de lait de Bel Ouest, revalorisant le prix moyen de référence d’achat du lait à 350 euros les 1000 litres pour 2018. Par ailleurs, le groupe a annoncé la nomination de Bruno Schoch comme président du directoire en remplacement d'Antoine Fiévet, qui reste PDG des Fromageries Bel et membre du directoire.