Les principales réactions
- «Nous n’avons rien entendu, considère Brigitte Allain, porte-parole de la Confédération Paysanne. Il n’y a aucune mesure.»
-Satisfait de ce plan, le président délégué du SNCP, Paul Rouche, estime que l’objectif de deux groupes pesant plus de 20% du marché est jouable. Il rappelle que 70% des outils d’abattage sont aux mains des groupements, invités à se concentrer. Pour lui, trois points sont à souligner : «Certains veulent réduire la production française. Or, nous sommes dans un marché communautaire. La France est autosuffisante à 104%, le Danemark à 400%. Concernant l’export, il faut travailler avec les services vétérinaires pour ouvrir des marchés comme la Chine, les Etats-Unis, l’Australie. Enfin, mettons nous autour d’une table pour résoudre nos problèmes de compétitivité. Pourquoi certains pays valorisent mieux certaines découpes ou sont autorisés à utiliser certains produits ?»
- «La grande distribution est très concentrée. Il nous faut une organisation à la hauteur dans la filière porcine», déclare Guillaume Roué, président d’Inaporc. «Encourager la concentration des groupements et des forces de vente est quelque chose de très sain», souligne-t-il, en faisant référence à la puissance des Danois. «Notre filière est compétente, mais plus tellement compétitive.»
- «Ce plan est un appel à la concentration des élevages, des groupements et des abattoirs, juge François Lucas, président de la Coordination rurale. Il s’inscrit dans une logique de fuite en avant».